Bulletin de la JNI 2014

27 mai Visite de SOLVAY : Compte rendu et sur le site ENVISCOPE

30 avril Vous pouvez consulter sur le site ENVISCOPE  le compte rendu de la visite de NINKASI

celui de la visite du centre DIGITALE de VEOLIA  et de la visite MTB

4 avril: J+1 Sans attendre, voici le compte rendu de la JNI proposé par ENVISCOPE: Ici Une journée passionnante au-dire des participants, dont certains sont restés jusqu’à 22 h lors de l’apéritif de clôture! Et surtout un public très diversifié, beaucoup d’ingénieurs et d’élèves-ingénieurs ont partagé leurs réflexions avec les participants et invités de tous horizons. Rendez-vous est déjà pris pour le 2 avril 2015.

A noter de plus une émission à réécouter en podcast : « Elles bougent » Les femmes ingénieures, dans le programme du vendredi à 17 h  » Les femmes, toute une histoire ». En plein dans l’un des axes de progrès proposés par IESF et rappelé en conclusion du débat à l’ECAM.

2 avril: J-1 les inscriptions sont closes par internet. Il reste cependant encore des places pour la conférence de clôture à l’ECAM. Les retardataires pourront s’inscrire directement sur place. Les groupes pour les visites de sites industriels sont constitués et souvent complets. Contacter directement le nom du responsable désigné pour chaque visite en cas d’empêchement de dernière minute.

27 mars: twitter et semaine de l’Industrie La journée est relayée sur le hastag #JNI2014. La journée du 3 avril est répertoriée comme une pré-ouverture de la Semaine de l’Industrie. Durant cette semaine, vous pourrez participer à Lyon à la conférence débat organisée par IESF  le mardi 8 avril: « Performance énergétique des batiments: quels retours d’expérience? » – Campus INSA .

20 mars : MTB Recycling vous ouvre ses portes La dernière proposition de visite originale est confirmée: inscriptions en ligne comme précédemment. Le programme diversifié qui vous est proposé devrait satisfaire tous les goûts.

19 mars 2014: Déplacez-vous en BLUELY le 3 avril!!! BLUELY devient partenaire de la journée du 3 avril  et mettra six véhicules électriques à disposition des participants durant la journée du 3 avril. L’engagement de l’URIS à suivre le développement des véhicules électriques en agglomération est récompensée. Réservez en ligne à partir du 24 mars. Les inscriptions pour SOLVAY sont closes. Nous recommandons de vous reporter vers la visite de NINKASI. Bonne nouvelle: devant l’affluence , les ateliers pédagogiques à l’ESME-SUDRIA sont doublés pour accueillir tous les participants. Et bien sûr la conférence finale et le pot d’échange final permettront à tous les participants de se retrouver et d’échanger leurs impressions.

14 mars 2014: NOUVELLE VISITE  NINKASI vous ouvre les portes de sa fabrique le 3 avril au matin à 10 h!  Ça se passe à Tarare, c’est le moment de penser covoiturage.

11 mars 2014 A notre demande, SOLVAY Terres Rares a accepté de dédoubler la visite le 3 avril au matin. Il reste quelques places disponibles.

7 mars 2014 Les heures des visites chez SOLVAY et VEOLIA ont été renseignées. D’une façon générale, vérifiez la compatibilité des horaires entre les visites et les ateliers à l’ESME-SUDRIA avant de compléter vote inscription. Merci!!

5 mars 2014 Les inscriptions sont ouvertes ! Le programme des ateliers pédagogiques de l’après-midi est bouclé et son contenu devrait satisfaire autant les néophytes en Economie Circulaire que les experts, avec la présence du responsable de recherche sur l’Ecologie industrielle à l’Université de Lausanne. Concernant les visites de sites, nous attendons encore la confirmation de plusieurs entreprises, le programme va se compléter dans la prochaine quinzaine. Restez attentifs à nos mises à jour. Par respect pour les autres participants qui n’auront pas pu avoir de places et seraient en liste d’attente, n’oubliez pas de prévenir si vous avez un empêchement de dernière minute et que vous ne pouvez plus participer. Nous vous en remercions.

27 février 2014

  • De l’utilisation efficace des ressources à l’Economie Circulaire ….

Le temps des ressources abondantes et bon marché est révolu. Les matières premières et les ressources naturelles (eau, air, biodiversité, écosystèmes terrestres, aquatiques et marins) sont soumises à de fortes pressions. Le défi « climat, environnement, économie de ressources et matières premières » vise à concilier la croissance démographique mondiale et les limites de la planète en termes de ressources naturelles et d’équilibre des écosystèmes. L’économie verte, circulaire, à mettre en place doit permettre de découpler la croissance économique et l’usage des ressources (dont l’eau) qui se raréfient et se renchérissent. C’est dans ce cadre que l’Union Européenne a mis en place fin 2012 une plateforme dédiée à l’utilisation efficace des ressources (EREP : European Resource Efficiency Platform). La notion d’utilisation efficace des ressources est le principe fondateur de l’économie circulaire. L’objectif majeur est d’optimiser les flux d’énergie et de matières pour utiliser efficacement le minimum de ressources et réduire la production  de déchets. Nous choisissons ici de rappeler la définition donnée de l’Economie Circulaire lors de la conférence environnementale 2013 : « Le modèle linéaire ‘produire, consommer, jeter’ a atteint ses limites. La transition vers un modèle économique plus circulaire doit être accélérée. Ceci ne signifie pas seulement de raisonner en « matières premières secondaires », mais aussi en « économie de matières », en modifiant les modes de production, en allongeant la durée de vie de la matière, en inventant de nouveaux modèles de ventes, et en développant des modèles d’économies en cascade c’est-à-dire générant plusieurs boucles de valeurs à partir des mêmes matières initiales » Les défis scientifiques à relever sont de plusieurs ordres, et la profession des ingénieurs est directement concernée. En effet,  comme le présente l’ADEME, le développement de l’économie circulaire s’appuie sur une approche en 7 points pour un cycle vertueux :

  1. Eco-conception
  2. L’écologie industrielle
  3. L’économie de la fonctionnalité
  4. Le réemploi
  5. La réparation
  6. La réutilisation
  7. Le recyclage

La question n’est plus de savoir quand et comment passer d’une économie linéaire à une économie circulaire mais bien d’intégrer dans nos démarches d’entrepreneurs, d’industriels, de chercheurs et d’associations, ces nouveaux leviers pour en faire des facteurs clés de compétitivité nationale. Parce qu’économie circulaire fait dorénavant partie des modèles de développement, nous souhaitons profiter de l’occasion de la prochaine Journée Nationale des Ingénieurs du 3 avril 2014 pour vivre pleinement le quotidien des entreprises régionales engagées dans l’aventure, par des visites de sites, des ateliers pédagogiques et par un échange interactif entre acteurs, formateurs et institutionnels de la région. Catherine CLAUZADE

27 février 2014 Le programme de la journée sera mis en ligne dans les prochains jours. Nationalement la JNI a reçu le patronage de la Présidence de la République. Le président de IESF est interviewé dans Challenges, pour une fois on parle enfin des Ingénieurs! Les intervenants pour les ateliers pédagogiques incluent des responsables de l’Université de Lausanne et un spécialiste des smart-grids. Solvay a donné son accord de principe pour la visite de la business unit Terres Rares, à ne pas manquer, les places seront chères!

9 février 2014:

  • Notre mode de vie épuise les ressources naturelles de la planète. Il n’est pas durable …

image earth over shoot La seule inconnue est le temps : nous reste- t- il une ou deux générations pour finir de piller les ressources du globe ? En 2013, le jour du « dépassement » était le 20 Août. A cette date, l’humanité a épuisé le budget écologique annuel de la planète. Global Footprint Network fournit un bilan comptable de la demande de l’humanité en ressources et services naturels comparée à la capacité de la planète à les fournir. Les résultats sont sans appel : l’humanité épuise en huit mois la capacité annuelle de notre planète à reproduire les ressources naturelles que nous consommons et à absorber le CO2 que nous émettons. En 1993, le jour du dépassement était le 21 Octobre. Ce jour représente la date approximative à laquelle notre consommation de ressources naturelles dépasse la capacité annuelle de la planète à les renouveler. En 2003, cette date était le 22 Septembre. La tendance est claire : le jour du dépassement arrive chaque année un peu plus tôt. Pour illustrer ce phénomène, le professeur W. Rees propose le concept d’empreinte écologique retenu par le WWF comme outil de communication. L’empreinte écologique traduit l’impact des activités humaines en équivalent  de surfaces terrestres nécessaires : si tous les habitants de la planète vivaient sur le niveau de vie américain, il nous faudrait 5 planètes, il en faudrait 3 pour un niveau de vie français … et ¼ de planète suffirait si nous vivions tous selon le niveau de vie du Malawi (Afrique Australe). Le WWF a calculé l’empreinte écologique de différents produits de consommation courante. Pour produire 1 kg de maïs, il faut 900 litres d’eau ; pour un 1 tee-shirt en coton, 2700 litres d’eau ; pour 1 hamburger, 2400 litres d’eau ; pour 1 kg de bœuf, 15.500 litres d’eau, pour 1 feuille A4 : 10 litres d’eau, pour 1 tasse de café : 140 litres d’eau. La raréfaction des ressources naturelles, la volatilité des prix des matières premières et les préoccupations environnementales invitent à repenser nos modes de consommation et de production.  Il nous faut passer d’une économie linéaire à une économie circulaire plus respectueuse des milieux naturels et créatrice d’emplois pérennes. Catherine CLAUZADE Barre logos Flyer JNI-Lyon

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